Si ce blog n'a pas été conçu comme une tribune politique, je voudrais exprimer quelques réflexions à propos de la loi dite "de bioéthique" (mais qu'a-t-elle encore de bio- ou d'éthique ?) actuellement en cours d'adoption.
Parce que cette loi a été définie comme une ouverture de droits aux homosexuels (alors même qu'elle contient des dispositions concernant
l'utilisation des embryons humains qui n'ont plus rien à voir avec la
question de l'homoparentalité, et qui tendent à nous rapprocher
dangereusement d'un roman d'Aldous Huxley), s'affirmer contre expose immanquablement à l'accusation d'homophobie.
Lire la suite de La loi, les sentiments et la raison
"Il n'y a rien au-dessus de la République". Cette phrase lue sur Twitter à l'occasion de l'hommage au Père Jacques Hamel (elle répondait à une autre réflexion) m'a fait réagir sur le moment, car personnellement je refuse d'ériger la République en un idéal tel qu'il faudrait lui subordonner toute action (et toute réflexion ?). Cette réaction, si estimable soit celui qui l'a exprimée, me parait assise sur une confusion entre ce qui peut être une fin en soi, une finalité, et ce qui ne doit être qu'un moyen.
Je crois que discerner l'un et l'autre demande une vigilance constante, dans tous les domaines de la vie ; car on a vite fait, au nom du "la fin justifie les moyens", d'évacuer la réflexion sur "la fin", précisément.
Qu'est-ce que la République (au sens de la République française) ? Retenons que c'est une manière d'organiser la vie démocratique d'un pays. Il y en a d'autres : une monarchie constitutionnelle peut être aussi démocratique qu'une République. Où l'on voit déjà que la République n'est pas une finalité, mais bien un moyen.
Lire la suite de La République, la Démocratie, et au-delà...